- Verteidigung
L’armée se conjugue de plus en plus au féminin
Tout le monde se souvient de cette photo: une jeune femme enceinte de 7 mois, vêtue d’une chemise blanche et d’un pantalon d’été, passe en revue les soldats au garde à vous…. c’était en 2008. Carme Chacon (décédée cette année d’une malformation cardiaque) était la première femme espagnole à accéder au poste de ministre de la Défense. Elles sont actuellement six sur 28 dans l’Union européenne à occuper ces fonctions (en Allemagne, en France, aux Pays-Bas, en Slovénie, en Norvège et au Luxembourg avec une secrétaire d’Etat, Francine Closener). C’est également le cas au Japon ou en Australie. La tendance (timide) se confirme aussi au sein des armées elles-mêmes. Par exemple, avec un taux d’un peu plus de 15% de femmes, l’armée française se place au 4ème rang mondial après Israël, la Hongrie et les Etats-Unis. Mais, partout, plus on s’élève dans la hiérarchie, plus leur présence se raréfie. La question de la féminisation est la plus brûlante dans la marine de guerre et notamment les sous-marins. Le premier pays à avoir ouvert ces derniers à la carrière des femmes a été la Norvège en 1985. L’entrée officielle en service du dernier porte-avions de l’US Navy, l’USS Gerald R. Ford, le 23 juillet dernier, a suscité une polémique non pas sur son équipement stratégique mais sur la suppression des urinoirs, remplacés par des toilettes «neutres en genre», accessibles aussi bien pour les hommes que pour les femmes.
Françoise Lavabre-Bertrand
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