« Les historiens allemands face à leur propre histoire »
Mercredi 12 octobre 2011 à 18 heures à la „Chappelle“ de l’Abbaye de Neumünster
Jusque dans les années 1980, aucun doctorant qui envisageait sérieusement faire une carrière académique, n’osait faire des recherches sur les activités des historiens durant le « Troisième Reich ». Peter Schöttler a été l’un des premiers à oser problématiser la question du rôle des réseaux académiques allemands dans l’Occupation de Europe occidentale. Dans ses interventions aux Historikertage de 1994 et de 1998, Peter Schöttler a posé les termes du débat sur la « Westforschung» et l’ouvrage Geschichtsschreibung als Legitimationswissenschaft 1918-1945 qu’il a dirigé, reste la référence en la matière.
A l’invitation de la Fondation Robert Krieps, Peter Schöttler sera au Luxembourg pour une conférence portant sur les historiens allemands face à leur propre histoire. Il y thématisera la participation des professionnels de l’histoire à la préparation et à la mise en pratique de la politique national-socialiste.
Peter Schöttler est directeur de recherche à l’Institut d’histoire du temps présent à Paris et professeur associé à la Freie Universität de Berlin. Il publie régulièrement dans Die Zeit et dans la Tageszeitung (taz) et est co-éditeur de Genèses.
La conférence se tiendra en français, le débat en français et en allemand.
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